trip littéraire

Fruit adolescentesque.

Lundi 15 mai 2006

Au jour le jour

Scorpions : Winds of change.
La nuit,
Une idée, torpillée jusqu'à la prochaine,
Un cri, puis plus rien.
L'effet de réalité effacée, la réalité oubliée;
Simplement.
Explications, justifications: Foutaises !
- Illusions, le rêve d'une nuit, la chimère de l'instant !
Lire que l'amour peut faire souffrir,
Le roman d'une vie, l'histoire à deux..
Et dans la douceur d'une dose,
Le fix qui fût le combat éternel,
L'arrivée au pays étrange, celui des songes et de l'amertume,
Retour case départ !
Marre de perdre ce qu'on a essayé,
Rêver ce que les autres espèrent,
De nous, De moi, de la vie, de ma vie.
Et si tout n'était qu'irréel !
Et si l'angoisse pouvait prendre forme,
Prendre l'âme et le corps,
Prendre le sourire et les pleures,
Prendre le temps et le silence;
Prendre jusqu'à tout laisser; Sur place !

La magie qui opère nait de mes doigts crispés, lorsque le moment ou la patience doit éclater, que tout ce qui pourri et empoisonne le fond de ma cervelle hystérique se libère, vulgère bille au goût d'intentions sensationnelles. Elle parcoure les rues fantastiques de mes histoires merveilleuses, seule issue pour mes interventions, pour mes mots et mes paroles.
Décryptez le message! Bac J- 16
J'sais pas vous, mais moi j'y crois pas !
Pour elle et pour eux, pour mon avenir et mes rêves, pour la boule au ventre, celle qui me prends à la gorge en me regardant suffoquer, pour enlever ce voyage de ma tête, pour continuer d'être ce que j'ai été, pour le fantôme de ma personnalité,
Pour moi aussi ! Un peu.

Par chevre - 3 commentaire(s)le 15 mai 2006
Lundi 03 avril 2006

Le poid des mots

C'est de la melasse mélangée au beurre, du sirop qui s'évapore dans un verre d'eau, une flasque et du wisky, c'est une toile amoureuse qui se tisse formant au creux de mes mains, une sensation de mal aise, un sentiment d'incompréhension au milieu d'une vie qui s'échappe et d'années qui s'évadent pour créer dans ma tête et sur mon coeur cet esprit d'euphorie. Comment pourrais-je décrire dans une langue unique le goût que me procure cette liaison qui dure et qui vieillit dans un bien-être infantil, dans un sourire innocent. Tremblement des jambes, innatention, les mots se perdent dans ce que j'essaye, vainement d'exprimer, dans ma tentative d'hurler ce que ma personne ressent chaque minute où son regard, son sourire, son visage m'illumine par la pensée ou le baisé. J'aimerais pouvoir encore et encore adjectiver notre relation, lui donner un sens que je ne pourrais comprendre, lui trouver la saveur printanière qu'on sens le matin du jour dernier, j'aimerais être comme tu voudrais que je sois, me transformer en ton rêve, me téléporter dans ton pays imaginaire, dans ton paradis où tu serais mon ange ailé, la fille qui hante chacun de mes mots. Sur la route nos chemins se sont croisés et depuis ce jour où ton rire ma bercé, où ton sourire a illuminé le ciel d'Amsterdam, la soupe au chien et le train de nuit, je voudrais crier par-dessus tout ce que je craind, que je t'aime, que je t'aimerai sans avoir peur, que l'angoisse disparait lorsque, tes bras m'enlassent, tes lèvres m'effleurent, tes mains m'emportent.
Comment te dire qu'un sentiment grandissant prends possession de moi, qu'il galope à travers passé et futur pour transformer toutes craintes, toutes haine et toute peine en un bonheur que je veux voir perdurer, durer jusqu'à l'aube de mes nuits, océan de rêves éternels.

On se sent tout petit parmi toutes ces émotions, et moi j'suis déjà pas bien grand, mais avec toi je pourrais déplacer des montagnes de chocolat et t'embrasser bien plus qu'une heure, s'il suffirait d'appeller la plume qui anime mon coeur et qu'elle dessine le chemin que l'on va parcourir, long et discret, je t'aime et bien plus encore.

Par chevre - 1 commentaire(s)le 03 avril 2006
Mercredi 29 mars 2006

Planète rouge.

Journée d'été, goût d'hirondelle.
Chemin ensoleillé,
Saveur fraise,
Mille et un visages; l'entourent.
Et l'histoire se joue encore,
Histoire à deux,
Deux jeunes, bornés du nouveau monde.
Illusions ?
- Planète rouge,
Asphyxie, agonie, mélodie.

     Perdu le chant et le silence
     Perdu le temps et la mort
     Perdu le rire à en perdre le souffle
     Perdu la maladie même à en perdre la vie
     Perdu l'amour, et le vide ne remplace rien.

Souillée, brûlée, rouillée.
Anéantie, oubliée, reconstruite; La mère, le fils, concubinage: L'amour et la vie.

Par chevre - 1 commentaire(s)le 29 mars 2006
Mercredi 15 mars 2006

Une vie, notre vie, ma vie; Ta mère !

Je crache, fume, dors et mange. Ecoute de la musique, rencontre d'la clique, aime le frique et suis anti nationaliste gaucho à la droitiste politiquement correct. J'aime ce qui est bizzarement nuancé et mon bout de sylo bille, ma capuche rabaissé et mon franc parlé, le fait que j'm'habille et mon indépendance via un monde allienant virtuellement neutre. Je suis gazé de mot, iradié d'amour et enfumé à coup de gachette vide. La vie c'est la vie et moi j'mennui quand j'ai pas l'impression que j'peux crier, dénoncer ou m'enfermer dans un amas de secrets enfouissant personnalité et originalité. Discussion tardive, bière ou drogué, alcoolisé ou cigarette, rien ne m'arrête, je suis un anti mondialiste rebellement lycéen. Le sida m'fait penser à un tas d'ordure oublier du genre un goulag ou au rwanda, à des cité ou au gamin bourgeois souillé, violé, quitté par une société qui désire mais reste pauvrement inintéressant.

"Je suis un lycéen francais, je me rebelle contre la société et je crache sur Jackie et toute ca clique, mais pendant les vacances, j'oublie mes problèmes existentielles et je me consacre à ce que j'aime le plus au monde; MOI ! J'encule lepen et approuve les cités, combat la police et le racisme et je mange du filet du mignon, celui que maman cuisine."

ENFLURES !

M'enfin, je suis un adolescent plein de bille qui aime rapatriller ces idées en une en rêvant être télévisé sur tf1 pour hurler mon dégout sur un virus qui tue une limace toute les cinqs minutes dans le monde et qui risquerait, dans un millénaire d'année, de tué toute une planète asphyxié de bombe atomique. J'aime la vanille et les mots au chocolat, ceux qui ne veulent rien dire mais sont concentré dans un concept culturellement chèvre. J'ai confiance en l'amour et je tremble à l'idée de n'être pas un prince charmant armée de romantisme, je suis le prince charmant des demoiselles, le danseur de tango et le rappeur top tendance. Je zappe sur google les informations et répète ce que Nieztsche raconte dans ses oeuvres, scrutant mon avenir comme un futur d'homme pressé, stressé, drogué de cocaine tripé de ghb. J'aime raconte mes humeurs, c'est mon style, j'ai de l'esthétisme et j'aime pas dieu, j'suis un athée révolté qui crache sur la bible à coup de jurons; Oû T'étais, Toi, quand j'étais seul, accroupi les veines tranchées respirant mes comprimés ? Où T'étais quand j'avais besoin de Toi, dans mes prières, vulgaire récit égoiste qui demande mes faveurs, je veux gagner à L'euro-million pour m'acheter une île et oublier ce qui me révoltait, comme il y a 40ans, je suis hippiquement différent. Ce qui me console, c'est que tu existes, toi, lecteur assidu qui tient à lire jusqu'au bout ces phrases qui se succèdent, comme une cascade d'ironie qui pleure les malheurs dramatiques d'un monde qui s'écroule sous le poids d'Auschwitz, des canons ricains, des efforts d'une mère, de Blocher et des télécomunications. Merci à toi, je suis étrangement comme vous, une personne qui vit et respire dans l'inconscience.

Par chevre - 7 commentaire(s)le 15 mars 2006
Mardi 14 mars 2006

Poésie passagère.

La vie s'étale, les gens se prélassent,

les secondes s'enlacent, la mort angoisse,

Les filles se lassent et l'amour s'efface,

Dans un tourbillon d'envies et de cris.

 

Barrière âgée, frontière menacée,

Histoire à deux; passionnelle, chimérique,

Eternelle, mystique et imaginée,

Dans un océan de rêves infantils.

 

Empoisonnée, alcoolisée, droguée,

Feu nos veines, feu la haine et nos peines,

Transpercée, brisée, brûlée et soignée,

D'amis, de mots, d'amour, d'espoirs, d'étoiles.

Par chevre - 1 commentaire(s)le 14 mars 2006
Samedi 04 mars 2006

Politique

J'ai un mot à dire, d'ailleurs j'trouve important d'clamer cette injustice, bref politisons mon blog à coups de gros mots !

Ca m'écoeure de voir toute cette panoplie médiatique que procure la mort de vulgaire poulets. Cette grippe aviare monopolise le téléjournal, les premières pages des quotidiens et toute l'attention de l'électorat ainsi que le monde politique. Mais vous êtes tous con ou quoi ? Quant je pense que le sida vaut passé dix tsunamis par ans et que la famine ainsi que une majorité de la population humaine crève dans des bidon ville sans eau ni médicaments. Quant je pense que la guerre nous rapporte un amas de cadavres innocents et qu'on nous emmerde avec des pigeons retrouvés mort au bord d'un lac !
Mon avis, le sida, la famine, l'Afrique, l'eau, la guerre, c'est tabou. On a peur de montrer la réalité. Manipulation des médias, hum ! Comme dit Lipovetsky, trop d'information, saturation, on zappe entre les poulets et le prochain match de foot !
Fait chier, j'emmerde la grippe aviare, si ce putain de virus mute, on va tous crever, alors chions un plat et envelopons nous sous nos capuches et nos plastiques (capotes ? ), toute manière on est bien protegé derrière notre pays de faux cul !

Par le feu et la drogue,
Plane, plane,
Ton venin se propage,
Vole vole,
Jusqu'à l'overdose !
Par chevre - 2 commentaire(s)le 04 mars 2006
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