trip littéraire

Fruit adolescentesque.

Lundi 03 avril 2006

Le poid des mots

C'est de la melasse mélangée au beurre, du sirop qui s'évapore dans un verre d'eau, une flasque et du wisky, c'est une toile amoureuse qui se tisse formant au creux de mes mains, une sensation de mal aise, un sentiment d'incompréhension au milieu d'une vie qui s'échappe et d'années qui s'évadent pour créer dans ma tête et sur mon coeur cet esprit d'euphorie. Comment pourrais-je décrire dans une langue unique le goût que me procure cette liaison qui dure et qui vieillit dans un bien-être infantil, dans un sourire innocent. Tremblement des jambes, innatention, les mots se perdent dans ce que j'essaye, vainement d'exprimer, dans ma tentative d'hurler ce que ma personne ressent chaque minute où son regard, son sourire, son visage m'illumine par la pensée ou le baisé. J'aimerais pouvoir encore et encore adjectiver notre relation, lui donner un sens que je ne pourrais comprendre, lui trouver la saveur printanière qu'on sens le matin du jour dernier, j'aimerais être comme tu voudrais que je sois, me transformer en ton rêve, me téléporter dans ton pays imaginaire, dans ton paradis où tu serais mon ange ailé, la fille qui hante chacun de mes mots. Sur la route nos chemins se sont croisés et depuis ce jour où ton rire ma bercé, où ton sourire a illuminé le ciel d'Amsterdam, la soupe au chien et le train de nuit, je voudrais crier par-dessus tout ce que je craind, que je t'aime, que je t'aimerai sans avoir peur, que l'angoisse disparait lorsque, tes bras m'enlassent, tes lèvres m'effleurent, tes mains m'emportent.
Comment te dire qu'un sentiment grandissant prends possession de moi, qu'il galope à travers passé et futur pour transformer toutes craintes, toutes haine et toute peine en un bonheur que je veux voir perdurer, durer jusqu'à l'aube de mes nuits, océan de rêves éternels.

On se sent tout petit parmi toutes ces émotions, et moi j'suis déjà pas bien grand, mais avec toi je pourrais déplacer des montagnes de chocolat et t'embrasser bien plus qu'une heure, s'il suffirait d'appeller la plume qui anime mon coeur et qu'elle dessine le chemin que l'on va parcourir, long et discret, je t'aime et bien plus encore.

Par chevre - 1 commentaire(s)le 03 avril 2006

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