Jeune fille déprimée à court d’idées
Belle et souriante dans le passé
Ses bras tailladés sont le signe de sa détresse
L’ivresse d’un appel à l’aide
Et les yeux noyés d’un océan de larmes
Elle oublie sa peine à coup de lame
L’arme de son âme à crier sa haine
Telle une drogue sinueuse parcourant ses veines
Ecorchées d’un chagrin encore inconnu,
D’une douleur ensorceleuse
Qui avec le temps, crèvera l’abcès de pus
Mémoire d’un malheur grandissant.
C’est par ces coups butés au hachoir
Qu’elle va pouvoir retrouver l’espoir
Histoire d’y croire à nouveau
Renoncer au gouffre idéal
Aux rêves d’être une femme « Loréal »
Celle dont tous le monde songe
L’image mensongère qui nous ronge
Nuit à nuit
Jusqu’à retrouver ce qu’on oublie
Le sang rougi de pleurs mélangés à l’aspirine
Faute de trouver une dose de cocaïne
Et c’est le cœur enfumé d’amertume
D’une mélancolie enchanteresse
Qu’elle sortit les yeux de la brume
Et fit saigner sa tristesse
De mots d’amour
De gestes de joie
De sourire
D’illusions.
Par
chevre le mardi 22 novembre 2005
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