trip littéraire

Fruit adolescentesque.

Souvenirs de peines

J'lai relu, j'ai trouvé bon.


Retour à la case départ, l'impression d'un déjà vu, d'une nuit déjà vécue, insomniac j'allume ma clope, enfume ma chambre d'un parfum d'interdit, pour évacuer l'amour qui bouleverse mes peines, hante mes rêves, libère ma haine contre le monde, les autres, contre toi, contre moi, contre nous et ce donz j'aspirais, ce dont j'espèrais..
Regarde où ca me mène, la fatalité de l'aterissage, à fait de moi un homme ruiné d'amour propre, de fierté. J'ai envie de violence, saigner mes mains empoisonnées de ton odeur, cracher ma langue, qui auparavant parcourait le long de tes dents, et surtout, éteindre mes yeux, qui ton découvert, toi, plaisir de mes nuits, ange de mon lit. Devenir aveugle, et voir ton visage disparaitre, remplacé par l'idée, autrefois rêvé, d'une fille autre que toi, mieux que toi. Tu as soufflé la passion d'un coeur voué au bonheur, sans prévenir, par simple plaisir, tes lèvres ont prononcé, dans cette maison vide d'humanité, les doux mots du malheur apprivoisé depuis. Oui, j'ai appris à le connaître, ironie du sort, l'amitié du désespoir soulève, chaque jour, mes pas vers d'autre horizons, que j'abhore, comme une race à exterminer, comme un rival, vulgère insecte poisseux.
J'ai transformer ma plume en compagne de coeur, emprisonné elle même de la drogue que tu nous as administré, ennivré jusqu'à la moelle d'amour pour ta personne, le sang qui coule, vide ses tourments, mais ne suffit pas, il me faut percer l'abcès, transpirer chaque larmes d'espoir, pour enfin, découvrir l'illusion d'une mort innacessible, ouvert à l'inconnu. Le pus de ma rage crée la vision de haine, pour de faux frères, de faux frères.
Ejaculer le plaisir partagé autrefois, je vais souffrir l'unique amour tisser à l'instant, où mes doigts saignant d'amertume, pousse l'encre à s'étendre sur la blancheur innocente d'un futur apprivoisé de suicides improvisés. Pour nous, je glaire sur la pensée de toi seule, sans moi, car dans mon âme, tu n'existes plus sans moi, et si tu étais sencé m'aimer, je ne peux que réparer mon erreur, sauter dans l'abime cruel, mais réel, d'aimer à jamais, la fille qui, m'a repousé en m'aimant.
La clope dissipé, c'est l'heure d'en allumer encore, brûler ses poumons d'envies d'échapatoires, parce qu'à présent c'est fini, j'arrête de cacher ma peine, et délivre ma haine. je suis triste, triste à oublier qu'on peut aimer à nouveau.
Le bras tendu, on peut lire maintenant, l'étendars de mes pêchers, en premier sur la liste, t'avoir tout donner, sans rien retrouver.
Remise en question, non ! Perdu le temps des remords , abandonnés les secondes de regrets, il est temps de faire les comptes, payer l'addition de l'amour administré sans compter, règle la facture de ton sang souillé d'la bave d'autrui. Efface ton sourire qui auparavant m'a fait succombé, presse la gachette de la décheance et tombe, dans le gouffre idéal, du non retour, on va tous crever, mais toi avant moi, agonisant le coeur trahi, les veines noircis, la chatte rempli de toute la tendresse que je t'ai offert. Il est temps d'afficher ta tête d'enfant battu, visage défiguré de mensonges qui rongent, encore et encore, tes sentiments, l'effigie que j'avais de toi. les certitudes formées durant une année qui aurait du duré une éternité. On va s'entendre agoniser, dans un dernier élan d'amour, tu vas m'embrasser de ta pitié, va te faire foutre ! Saigne, comme moi, Saigne.
Marre d'entendre gémir le voisin, jaloux de souffrir en silence, alors que lui exibe son bonheur sans pudeur ni moral, ni Dieu ni maître, j'ouvre ma harge. Je suis triste, triste d'avoir cru qu'on pouvait être aimer en retour.
j'avais imaginer que c'était beau d'aimer, et je m'interdis de me contredire, car oui, je confirme aimer c'est bien, la nostalgie d'un retour en arrière, d'une image qui marque, de paroles qui restent, de gestes qui touchent, l'amour c'est revivre avec le temps les instants vécus, dans l'intimité la plus iréelle, où l'âme se lâche et ibère toute la passion créer uniquement pour cette occasion, aimer à en perdre la vie. Les sens détruient laisse place à la glace meutrière, d'une rencontre avec soi même, clope au bec, la troisième.
Deviner le sentiment qui nous plonge dans l'abime meutrière du cynisme, je n'aspire plus qu'au vide libèrateur de te voir agoniser de mots d'amour, sous mes gestes violents, pour but de faire saigner tes yeux de larmes de joies.
Triste, je m'endors, les poings renfermés sur la veine sectionné à la plume offerte pour ma majorité.
Par chevre le jeudi 19 janvier 2006

Commentaires

#1 Par ~bollette le 20.01.2006 à 22:12 top
Je ne sais pas trop comment j'ai atterri ici, (mis à part les cliques de la souris) mais ton texte (si c'est toi qui l'a écris) est excellent..j'aime bien la manière que tu as d'écrire, de cracher tes mots ... Au moins tu te différencie des autres.. normal quand on est une chèvre et pas un mouton... les chèvres bèllent tout le temps, elle se plaigent ..veulent à manger..réclamer l'amour? ton texte y correspond en effet bien ... j'ai aimé... voilà t'en aura déjà un bout...
#2 Par ~??? le 08.02.2006 à 22:10 top
rien compris de ce com...
#3 Par ~New Jordans le 29.06.2011 à 04:55 top
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